Éveil des Kirikous et des Lutins (2,5 à 16 mois)
Le bébé se prépare tout au long de sa première année à la conquête de l’espace qui l’environne. Les expériences accumulées dès le plus jeune âge, notamment au cours des déplacements au sol, sont très précieuses.
Une des premières libertés motrices est de pouvoir choisir sa position.
Il est donc important de créer un environnement adapté et sécurisé.
Éveil moteur
Les progrès constants jalonnant l’évolution motrice de l’enfant étonnent souvent par leur rapidité. Plus qu’une « chronologie stricte », l’important réside dans l’harmonie de ce développement. Cette évolution marque toutes les parties du corps. Chaque progrès en matière de motricité est pour l’enfant un nouveau moyen d’entrer en contact avec ce qui l’entoure, et surtout lui donner un pouvoir supplémentaire sur les choses.
Pas de position assise forcée, le bébé est allongé, les jeux sont à disposition.
Éveil du langage
Il est important de leur parler, de ce que l’adulte fait pour eux et avec eux, ils sont aussi très sensibles aux expressions et au langage non verbal.
Nous pouvons proposer à l’enfant de lire des histoires (en groupe ou individuellement), de chanter, de raconter comptines et jeux de doigts, afin de créer des rituels.
Les cinq sens
Très tôt l’enfant utilise le toucher comme moyen de relation avec ce qui l’entoure. L’audition se développe plus ou moins selon l’environnement sonore dans lequel évolue l’enfant. L’odorat a son importance dans l’approche et la reconnaissance des autres. La vue permet à l’enfant d’identifier les lieux, les visages et lui-même. De même que les autres sens, le gout évolue au cours des premières années, lui aussi est un moyen de relation. Pour le développement du gout et de l’odorat nous accompagnons l’enfant dans ses découvertes au moment des gouters et des repas
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Éveil des Loulous et des Toons (18 à 36 mois)
« La créativité c’est l’intelligence qui s’amuse » Albert Estein
Nous pensons que pour l’enfant le plaisir est le moteur de son activité, et le déplaisir le frein de ses recherches, ce dernier peut-être cause d’autocensure, de bon nombre de ses explorations et, par conséquent, de son épanouissement.
Les activités sont individuelles ou collectives, ils sont libres ou accompagnées (l’adulte a une proposition précise avec des consignes).
Individuelles
Comme les jeux d’imitation (dinette, établis …), les jeux d’éveil (puzzles, memory …), les livres et les activités libres proposés par l’adulte (pâte à sel, peinture…) ou accompagnées (cuisine, masques…)
Collectives
Avec la possibilité d’interagir avec d’autres enfants dans le jeu, les ateliers se font avec un groupe de 5 ou 6 et sont animés par un seul professionnel. Par cette organisation de l’encadrement un professionnel seul avec un petit groupe pourra se centrer entièrement sur les enfants et l’activité.
Les jeux libres sont possibles car l’aménagement de l’espace est pensé en amont.
Pendant le jeu, des temps d’observation de l’enfant sont mis en place, pour adapter au mieux les propositions de l’équipe.
L’adulte essaye d’intervenir le moins possible, pour ne pas créer de coupures dans ce qu’expérimente l’enfant à travers son jeu ou son activité. Nous intervenons seulement si l’enfant se met en danger, lui ou les autres.