L’aménagement doit être fait de « coins » pour jeux libres, répondant aux différents besoins des enfants dans le déroulement de la journée.
Un espace séparation : plusieurs possibilités de lieux pensés pour faire la transition à l’arrivée de l’enfant :
- un nid de coussin,
- un accès facile aux vitres, pour un rituel autour du « coucou à la fenêtre »,
- des jeux aidant à la séparation (livres, photos, jeux du coucou/caché),
- Un espace moteur pour répondre au besoin prépondérant de motricité chez le jeune enfant :
- des jeux moteurs sécurisés (toboggan, mousses),
- un espace pour courir et faire un parcours moteur.
Un espace imitation avec du mobilier rappelant celui d’une maison (cuisine, dinette, lit, poupées, miroir, accessoires coiffure).
Un espace calme donnant la possibilité à chacun de venir s’y ressourcer à tout moment (lieu étant fait de coussins, de tapis et situé un peu à l’écart des autres jeux).
Un espace de « jeux à table » : une table dans l’espace de vie qui permet à l’adulte de proposer des activités, des puzzles, et à l’enfant de l’utiliser comme support au jeu (pour la dinette par exemple).
Un espace de jeux libres : importance d’un endroit ou des jeux de manipulation, d’encastrement ou autres peuvent être proposés. Cet espace peut être matérialisé par un tapis, un meuble ou des caisses de jeu.
Une fois l’espace « aménagé », il est important de se questionner régulièrement (tous les 3 mois par exemple) sur la pertinence de ce qui est proposé aux enfants.
Les besoins de l’enfant et du groupe peuvent évoluer, les espaces et leurs utilisations peuvent être repensés, ceci, bien sûr en gardant une stabilité dans l’aménagement de la pièce.
L’aménagement d’un espace de jeu n’est jamais définitif. De nombreuses raisons motivent les professionnels à effectuer des changements dans l’agencement du mobilier ou dans les activités proposées.
Enfin…
- l’adulte doit sans cesse réfléchir son positionnement dans l’espace,
- l’aménagement doit permettre une invitation au jeu.